Je me rappelle les après-midi sybillins

Entre les colonnes, sous le chapiteau

Où se racontent les histoires sans fins

Des paroles peuplées de lianes et d’oiseaux

Qui tissent l’espace, dégringolent enfin

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Assis en cercle d’attention, nous étions vertige

Face aux mondes des rêves du palais d’enfants

Et les yeux tournés vers le miroir qu’érige

Le temps des soupirs, nous écoutions innocemment

Chaque perle brisée que le temps dirige