Les abords du chemin gorgés de sang printanier
Palpitent d’une vie miracle et tumulte joyeux
Le poul des champs bourdonne sous la chaleur naissante
Un battement de cil hirondelle vagabonde en retour
On entend au loin couler une larme de ruisseau
Et sous les cheveux tendres des saules
L’oeil nuageux rêveur de la mare
Est couvert de paupières nénuphars