J’observe les cendres de nos amours. Une photo qui traine là. Un mot qui s’envole. Des pensées étoilées. Un coeur pixelisé. Des notes de sa musique, de sa voix. Le film de son sourire qui transperce ma mémoire.

Les cendres rougissantes d’un chagrin salvateur. Qui me ronge.

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Le phénix est mort ; nos amours sont partis. Et le vent du temps s’est depuis longtemps levé. Il éparpille nos mots, nos rires, notre jeunesse, notre bonheur.

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Seuls les souvenirs planent encore au-dessus du sol calciné.

Et moi. Qui essaie de les attraper, bras nus, alors qu’ils glissent entre mes doigts, futiles et vitaux.

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Ni haine, ni remord. Simplement le soufle du vent, et le silence. Le silence de ta voix qui résonne dans mon crâne. Le silence de tes mouvements quand tu marches, danses, cours devant, à côté, partout.

Mais pas ici.