Je m’échoue aux côtés des naufragés d’une pizzeria nocturne. Ils parlent d’un chantier, qui ne sera jamais fini si l’un n’arrête pas de fumer. Ils rient pendant que mon esprit cherche un rapport et mes yeux un point immobile à fixer.
Affalé sur une chaise en plastique, j’attrape un livre dans mon sac informe le temps que ma commande soit préparée.
Claque du vent d’avril. J’essaie de remettre mon lacet dans sa chaussure ; flamant noir portant une boîte de carton. Perte d’équilibre. Je dégringole à demi sur le trottoir, sans réellement chuter.