Mes envies de poésie sont des cris muets au monde, à sa beauté, sa complexité, sa mélancolie.
Rien n’entend l’écriture, personne ne l’attend.
Elle libère, délibère en langues incurvées d’encre, ancre ses racines dans la page tremblante.
Elle surgit là, au creux de la main, sur un siège poussiéreux de bus, adossée à un arbre creux, derrière le bâtiment B, dix mètres derrière toi, une seconde après l’éclat.
Juste à temps.