Les gouttes de pluie s’écrasent en cratères sur le pare-brise. Une nouvelle cartographie lunaire à chaque coup d’essuie-glace.
(Parfois, je la regarde dormir et un dialogue mental survient :
“Que fera(i)s-tu si elle disparaî(ssai)t ?
- Je pense que je disparaîtrais aussi.”
Parce que les amours de jeunesse ne rougissent pas des absolus.)
Au large, je me noie dans le bleu de mon absynthe et, l’écume aux lèvres, je pleure face au soleil et au sel.
Assis parmi des Géants qui me dépassent en taille et en poids, j’attends la déferlante.