Razzia impromptue à la médiathèque, hier matin, avant d’aller à l’eau. René Char se tient sur ma table de nuit, à quelques centimètres et inaccessible derrière ses murailles de sens.
Je lis “La blessure du silence”, recueil de poèmes par Claude Beausoleil. Il semble plus simple. Justesse du verbe, qu’il dépouille de tout. La ponctuation disparaît et les lettres restent au sol, sans jouir de l’envol en majuscule.